Cahiers Lituaniens

Les Cahiers Lituaniens sont une revue française d’histoire et d’art consacrée à la Lituanie et aux relations entre la France et la Lituanie. Ils sont publiés chaque automne depuis 2000 par le Cercle d’histoire Alsace-Lituanie avec le soutien de la Fondation Robert Schuman, de la Région Grand Est et de l’UIA.


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Cahiers Lituaniesn 13 Cahiers Lituaniens 14 Cahiers Lituaniens N°15
 Cahiers Lituaniens N°6 - Krasauskas Cahiers Lituaniens N°5 - Sarapovas
Cahiers Lituaniens N° 4 - Moncys Cahiers Lituaniens N° 10 - Riauba Cahiers Lituaniens N° 3 - Virbickas Cahiers Lituaniens N°2 - Antinis Cahiers Lituaniens N° 1 - Kisielis

      Seule revue en langue française entièrement consacrée à la Lituanie
disponible sur demande par bon de commande.

"Art et Culture de Lituanie", le blog des Cahiers Lituaniens

> A lire en texte intégral : Sartre en Lituanie - Le grand poète Maironis - L.H. Bojanus (1776-1827) - Les poètes et écrivains lituaniens traduits en français - Quelques artistes lituaniens - Saint Casimir - INDEX AUTEURS ET ARTICLES

 

2000-2019 : Vingt ans de Cahiers Lituaniens

Fondée en l’an 2000 par le Cercle d’histoire Alsace-Lituanie avec le soutien de la Fondation Robert Schuman, la revue Cahiers Lituaniens vise à contribuer à une meilleure connaissance de la Lituanie dans les domaines de l’histoire, de l’art, de la langue et de la littérature, ainsi que des relations entre la France et la Lituanie. Elle s’adresse à un public motivé francophone. Dirigée par Philippe Edel, la revue est animée par un comité éditorial qui s’appuie sur un réseau de correspondants issus d’institutions académiques ou des médias en Lituanie, en France ou d’ailleurs. Elle reste à ce jour la seule revue en langue française entièrement consacrée à la Lituanie.

Les Cahiers Lituaniens s’inscrivent dans une tradition éditoriale strasbourgeoise déjà ancienne d’ouverture sur l’Europe centrale, et notamment sur la Lituanie. C’est en effet à Strasbourg que sont parus, en 1503, le recueil de prières (Tractatus sacerdotalis) comprenant le plus ancien texte lituanien manuscrit connu, et, en 1513, la première carte de l’Europe où il est fait mention du nom de Vilnius (Tabula moderna Sarmatia Eur. par Nicolaus Cusanus dans une réédition de la Geographia de Claudius Ptolémée). C’est à Strasbourg que paraissent, à la fin du XIXe siècle, plusieurs ouvrages scientifiques consacrés à la langue lituanienne et aux daïnos, tels que Litauische Volkslieder und Märchen d’August Leskien et Karl Brugmann (1882), Das litauische Präteritum (1891) et le Handbuch der litauischen Sprache (1897) d’Oskar Wiedemann. Dès sa création en février 1991, l’association Alsace-Lituanie poursuit cette tradition en faveur d’un pays encore sous le joug soviétique en publiant une brochure intitulée Liberté pour la Lituanie ; puis en 1994 La Lituanie vue d’Alsace et en 1996 le Guide de conversation français-lituanien (dont une 4e édition paraît en 2007). Viennent ensuite l’opuscule sur La littérature lituanienne d’UgnÄ Karvelis publié dans le cadre de la Fête du Livre et Les Carnets baltes de Suzanne Pourchier et Yves Plasseraud, recueil d’articles parus entre 1980 et 1999 dans les revues Esprit et Diagonales Est-Ouest. Deux autres titres sont publiés en co-édition : la bibliographie Lire la Lituanie en partenariat avec la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg, et Alzasas, la première publication sur l’Alsace en langue lituanienne, en collaboration avec les éditions de la Nuée Bleue et avec des contributions originales de Richard Kleinschmager, Bernard Naegelen, Marie-Christine Perillon, Pierre Pflimlin, Maurice Roeckel, Dominique Toursel-Harster et Bernard Vogler.

Avec les Cahiers Lituaniens, cette dynamique éditoriale se pérennise sous la forme d’une revue périodique. En 17 numéros, 116 contributions ont été publiées, totalisant près de 940 pages et 243 illustrations. Près de 110 auteurs ont participé à la revue, dont 57 Lituaniens et 35 Français, mais également neuf Polonais, deux Allemands, deux Russes, un Biélorusse, un Italien et un Belge. Écrites essentiellement par des historiens, politologues, linguistes, conservateurs de musée, critiques d’art, essayistes, les contributions sont – sauf exception – des textes originaux rédigés spécialement pour la revue. Dans quelques cas, avec le consentement de leurs auteurs, il s’agit de traductions en français de textes déjà publiés en Lituanie pouvant intéresser le public francophone.

Chaque numéro s’ouvre avec un texte de mise en perspective historique. La période soviétique, dont les séquelles sont encore très présentes dans la société lituanienne, y est ainsi régulièrement abordée. Les relations entre la Lituanie et la France y sont également très présentes, tant dans leur dimension historique et politique que culturelle. De courtes biographies présentent les hommes qui ont œuvré pour faire lien entre les deux pays.

La langue lituanienne, qui a la particularité d’être la plus archaïque de toutes les langues indo-européennes modernes, fait l’objet de plusieurs contributions, notamment d’éminents linguistes spécialistes des langues baltes. Bien que parmi les plus récentes d’Europe, la littérature lituanienne est riche en nouvellistes et poètes totalement méconnus en France. Des nouvelles y sont publiées pour la première fois en traduction française, ainsi que des poèmes avec la version originale en vis-à-vis. Un index bibliographique des poètes et écrivains lituaniens publiés en français a été édité en 2001 et est mis à jour régulièrement sur le site web de la revue.

La peinture, la sculpture, la photographie, les arts graphiques qui révèlent la profondeur de l’âme lituanienne et de sa culture traditionnelle, font souvent l’objet de présentation et de reproduction d’œuvre, en couverture ou en pages intérieures de la revue. La place de la nature dans la culture lituanienne fait également l’objet d’articles spécifiques.

Depuis sa création, la revue a bénéficié du soutien de la Fondation Robert Schuman. Présidée par Jean-Dominique Giuliani et dirigée par Pascale Joannin, la fondation est un des principaux centres de recherche français sur l’Europe et est engagée depuis plusieurs années en Lituanie où elle a créé en 1993 – et soutenu financièrement pendant près de vingt ans  – le premier centre culturel de langue française du pays, à Kaunas, l’ancienne capitale provisoire. Son soutien est particulièrement important pour la revue, tant sur le plan financier que moral. Rappelons que Robert Schuman (1886-1963), homme d’Etat français originaire d’Alsace-Lorraine, plusieurs fois chef de gouvernement et ministre des Affaires étrangères, premier président du Parlement Européen, est considéré comme l’un des "Pères Fondateurs de l’Europe". Durant les années de guerre froide, Robert Schuman fut l’un des rares dirigeants français à avoir exprimé à plusieurs reprises le devoir de solidarité incombant aux Européens de l’Ouest à l’égard des "peuples de l’Est" vivant sous le joug soviétique. Ont également apporté leur appui moral à la revue dès sa création plusieurs personnalités politiques françaises et lituaniennes, telles que Pierre Pflimlin, Louis Jung, Vytautas Landsbergis, Valdas Adamkus, tout comme le Conseil régional d’Alsace présidé par Adrien Zeller, les ambassades de Lituanie à Paris et de France à Vilnius et les instituts culturels français et lituanien.

Dès son premier numéro, la revue avait reçu un bon accueil. En France, ce sont surtout des périodiques spécialisés (notamment à l’époque : Le Courrier des Pays de l’Est, Regard vers l’Est, La Géographie, L’Histoire, Cahiers du Monde Russe, Chroniques Slaves, Slavica Occitania, Le Matricule des Anges, Cahiers des Amis de Milosz, Les Boréales) qui ont salué le création de la revue, alors qu’en Lituanie le spectre des médias qui s’en est fait l’écho fut encore plus large (Gimtoji Kalba, Kalbotyra, Kauno Diena, KultÅ«ros Barai, Lietuvos Aidas, Lietuvos Mokslininkų Laikraštis, Lietuvos Rytas, Lietuvos Žinios, LiteratÅ«ra ir Menas, Metai, Mokslas ir Gyvenimas, Mokslo Lietuva, Naujoji Romuva, Nemunas, XXI Amžius, Žmogus ir Žodis, …). Des recensions ont également paru dans la presse spécialisée anglo-saxonne (Journal of Baltic Studies, Lituanus, Lithuanian Papers) et allemande (Annaberger Annalen, Mitteilungen aus baltischem Leben). Des contributions parues dans les Cahiers Lituaniens sont aujourd’hui citées en référence bibliographique de nombreux travaux publiés dans des revues ou ouvrages scientifiques dans le monde entier, jusqu’au Brésil. Google Scholar en recense à lui seul plus de 80.

Tirée à 400 exemplaires, la revue compte près de 300 abonnés réguliers se répartissant entre particuliers et institutions, dont une soixantaine de bibliothèques publiques ou universitaires de sept pays qui mettent les Cahiers Lituaniens à la disposition de leurs lecteurs. La revue bénéficie aussi d’une bonne indexation, étant référencée dans de grandes bases bibliographiques nationales et internationales d’éditeurs et de bibliothèques académiques (BnF, EBSCO, EBSEES, Electre, LCCN, LIBIS, Sudoc, ZDB, Worldcat).

Concernant la visibilité de la revue sur Internet, le site web (www.cahiers-lituaniens.org) des Cahiers Lituaniens a une fréquentation moyenne de 3 250 pages vues par mois. Il donne accès gratuitement à la version PDF de tous les numéros parus, ainsi que progressivement au texte intégral de tous les articles, sous format web ou PDF. Il propose aussi en libre accès les portraits d’artistes ayant contribué à l’illustration de la revue. Notons que le site bénéficie par ailleurs de la visibilité de son blog et de celle de sa page Facebook.

En conclusion, on citera Hugo Pradelle dans une récente recension des Cahiers Lituaniens pour la revue Ent’Revues (2018) : « La taille ne fait rien à l’affaire. Ni d’une revue, ni d’un pays… On peut publier un opuscule saisonnier de cinquante pages et parvenir à offrir une variété de sujets qui ne cesse de surprendre, une sorte de palette ou de nuancier qui précise sans fin un sujet qui paraît dès lors inépuisable. Car c’est de cela, assurément, qu’il est question dans les Cahiers Lituaniens, d’une certaine obstination à faire découvrir un pays, ses figures, son histoire, le type de relations qu’il créé au fil du temps avec l’extérieur. (…) On réalise en lisant ses contributions que la Lituanie n’est pas comme on l’imaginerait un satellite détaché de nous, mais bien au contraire une charnière du monde européen. »

 

Pour en savoir plus :

Blog et page FB de la revue 
http://lituanie-culture.blogspot.com
https://www.facebook.com/pages/category/Magazine/Cahiers-Lituaniens-695238787302290/

Récentes recensions de la revue
https://www.entrevues.org/aufildeslivraisons/cahiers-lituaniens-ouvrir-le-portail/
http://eurojournalist.eu/kaunas-lituanie-une-architecture-optimiste/
https://blog.lnb.lt/lituanistika/2018/01/17/zurnalas-cahiers-lituaniens-apie-lietuva-prancuziskai/
http://www.alsacemonde.org/wp-content/uploads/DNA-16.02.2018-Lituanie-W%C3%B6hrle-messager-de-lind%C3%A9pendance.pdf
http://lietuvosdiena.lrytas.lt/aktualijos/2017/08/20/news/prancuzams-lietuves-ir-demone-ir-beprote-2265461/